Nous réalisons des visuels pour réseaux lenticulaires, en utilisant différentes techniques appropriées. La démarche la plus habituelle consiste en prises de vues photographiques numériques réalisées en notre studio nous permettant de saisir directement la composition du visuel, en paires stéréoscopiques s'il s'agit d'une image en relief. Le plus souvent, ces prises de vues subissent ensuite une intervention de photomontage et /ou de retouche, afin de finaliser les images constituant le visuel. Les prises de vues sont ensuite codées pour être entrelacées pour obtenir le Master lenticulaire nécessaire pour l’impression.

En prises de vues pour Citroën avec le rail de 2 mètres

La source peut également être des images de synthèse, des images issues de logiciels 3D, voir des illustrations. Le travail s'effectue alors entièrement sur ordinateur, les images étant finalement codées pour créer l'image entrelacée Master permettant l’impression.

Une de nos spécialités est la transformation 2D en 3D, c’est-dire le passage d’une source d’image unique fournie en une séquence stéréoscopique multi-image, par recréation des points de vus devant exister de part et d’autre de l’image-source. Ceci se fait essentiellement par créations de cartes de profondeur, peintes sur palette graphique, et qui sont appliquées à l’image décomposée en calques.

L'ensemble de ces opérations devient rapidement d'une grande complexité, dès lors que l'on veut maîtriser la création et contrôler finement l'effet recherché. C'est en tout état de cause une affaire de spécialiste, qui requiert une approche spécifique de l'image et une grande expérience.

Une fois créée, il faut fabriquer matériellement l'image. Deux filières de fabrication sont envisageables :, le tirage adhésivé en dorsale de réseau, et  l'impression directe sur réseau lenticulaire.

Le tirage adhésivé

Le système de fabrication le plus évident à utiliser pour réaliser un prototype ou un épreuvage est le tirage adhésivé - en phase ou non - au dos d'un réseau lenticulaire. Ce même système sera utilisé pour toute fabrication en grand format.

Le principe, en faisant simple, est le suivant :

1°/ Il faut tout d'abord calibrer le réseau, c'est-à-dire déterminer très exactement la vraie taille physique de la feuille lenticulaire. Ceci est obtenu à partir de chartes de calibration constituées de traits équidistants et éditées sur la machine d'impression retenue pour l'impression de l'image.

2°/ Une fois la vraie calibration déterminée, on imprime l'image entrelacée à la plus haute résolution possible.

3)/ Le tirage est ensuite placé derrière le réseau lenticulaire, avec un parallélisme parfait par rapport au sens des lentilles. Si le visuel est une image en relief, il faut de plus placer l'image très rigoureusement en vis à vis des lentilles, l'erreur acceptable étant très faible. L'image ne prendra sa vraie tonicité qu'une fois parfaitement plaquée au dos du réseau. C'est pourquoi l'adhésivage est capital pour obtenir une image forte et contrastée. La difficulté de l'adhésivage, qui doit se faire avec une colle de qualité optique - puisque l'image est vue à travers la colle - vient de ce que son positionnement ne souffre d'aucune approximation. La précision à atteindre au collage est facilement du 1/20 ème de millimètre, ce qui est tout à fait difficile.

L’impression offset sur réseau lenticulaire

Duratrans adhésivé pour caisson lumineux

Image en relief en caisson DECAU format 116 x 174 cm

Si l'on veut faire des tirages de grande série, l'impression offset directe au dos de réseau lenticulaire est possible, sur des pas de 75 lpp, 60 lpp, 62 lpp, ou 50 lpp.

Un des grands avantages du procédé est qu'il court-circuite l'opération si délicate de l'adhésivage en phase. Par contre, cette précision revient à l'imprimeur et au conducteur de la presse à qui il appartient de savoir précisément caler sa machine pour assurer parallélisme aux lignes du réseau et, pour du relief, conservation de la phase.

En calibrage pour une production offset lenticulaire

Pour le compte de nos clients, nous pouvons suivre la fabrication auprès de l'imprimeur spécialisé, pour optimiser avec lui le résultat.

L'un des points essentiels pour obtenir un bon résultat repose sur la qualité de la photogravure, qui doit être réalisée en trame très fine de type 400 lpp. Comme pour du tirage adhésivé, le taille physique des plaques doit être d'une précision extrême, et respecter le calibrage exacte du réseau receveur. Cette taille est également modulée pour tenir compte de la distance de vision prévue du lecteur.